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Prendre sa place ? Rester à sa place, la tenir, ou la chercher ?.. Être à sa place… puis finalement juste Être…

On m’a dit ce weekend que c’était à quelques petites choses près la définition (partielle) du Tao : juste « ÊTRE », savoir le goûter…

Je vous partage une réflexion et des mots posés à posteriori sur une petite partie d’expérience révélée grâce aux enseignements des chevaux, simplement en marchant à leurs côtés (au sens propre… si si, juste en marchant à côté, avec mes grands pieds) ET en pleine présence grâce aux outils d’Akita Équipédagogie.

« Prendre ma place ». Je croyais avoir compris que l’univers m’y avait invitée toute ma vie au travers des épreuves présentées… Et comme je n’écoutais pas, il a répété et répété les messages, les signes ; les bonnes et mauvaises rencontres, relations toxiques, burn out, les accidents… de plus en plus fort, tellement fort, jusqu’au choix ultime…. Vivre ou mourir. Là, dans vivre ou mourir, il y avait déjà un indice, mais je n’avais pas encore les moyens de le voir.

Je croyais avoir compris qu’il fallait prendre ma place et je ne savais pas bien comment m’y prendre.. Ben ouais… Déjà, pas facile de faire ce que l’on appelle « prendre sa place » lorsque on a été éduqué à y rester, lorsque on baigne dans nos blessures, nos conditionnements nos croyances… Avec ou sans conscience qu’elles existent, puisque en prendre conscience ne suffit pas.

…Bon en fait, marcher à côté des chevaux en présence, ça suffit, on ouvre et on nettoie la boîte de Pandore, et on prend nos responsabilités.

« Prendre » et « tenir » la place, ok… mais quelle place !? La place qu’on avait créé pour moi !?Celle de la petite fille sage, qui fait pas de vagues, qui est bien élevée, qui fait tout ce qu’on lui dit, comme on lui dit, qui doit pas déranger, qui doit sourire, accepter, etc… Le petit enfant qui ne se sent pourtant n’Être (purée, là aussi y avait un indice…) en cohérence avec aucune case ni aucun référent adulte, mais qui fait de son mieux pour y « rester », quitte à utiliser comme échappatoire le planage, la dissociation, la violence… pour respecter l’éducation, les gens, la « Norme ». Purée quelle violence ces normes, celles qu’on nous impose, qu’on s’impose tout seul et qu’on accepte au delà de nous m’aime.) Puis, esprit rebelle, on prend nos responsabilités.

Alors on se met à « chercher » notre place, comme s’il s’agissait d’un « endroit », ou de trouver notre « mission »… On s’agite, on cherche avec courage, souvent à l’extérieur, où est notre place pour pouvoir la « prendre ». M’a fallu un peu de temps, toujours en marchant à côté de mon cheval et en l’observant, pour comprendre ce qu’il me montrait et expliquait avec tact et justesse : il n’y a rien à chercher, nulle part ailleurs… il y a juste à être là, présent, écouter. Écouter et observer profondément à l’intérieur de soi… mais pour cela il fallait ralentir, ralentir encore, déconstruire, écouter toujours plus en profondeur…

Il n’y a rien à « prendre », ni à tenir.

Définition de prendre : agir de façon à avoir/ posséder, faire sien. 

Prendre la place de quelqu’un…? Drôle d’idée, non, toujours pas !

Prendre sa place… drôle « d’action » que de « posséder quelque chose » quelqu’un ou quelque part, alors qu’il s’agit de « SOI ».

Ben là réponse était là… On a pas « besoin » de « prendre »… Essayez de prendre la place de quelqu’un ou d’un cheval, ou d’un arbre, vous verrez c’est tout bête, surtout avec l’arbre !)

Il n’y a rien à prendre, ni à tenir :

Définition de tenir : avoir quelque chose avec soi en le serrant, le faire rester en place. 

Tenir coûte que coûte, résister !?… C’est toujours potentiellement violent pour soi et/ou l’extérieur.

Rester en place !?.. Non merci la vie est mouvement ; toujours grâce aux chevaux, j’ai aussi compris comment goûter la vie, danser avec elle, même dans l’immobile, mais fallait d’abord « ÊTRE » en vie pour pouvoir le goûter… et ralentir… encore.. toujours…

Il n’y a rien à faire, rien à prendre ni tenir, rien à chercher à l’extérieur…

Il n’y a rien à Faire, il y a juste à ÊTRE !

Et pour  » être » il faut ralentir, se détendre, ouvrir l’espace pour observer (se désidentifier / différencier), chercher à l’intérieur, écouter depuis son corps, son cœur… OK, juste ÊTRE. C’est un programme en soi !

Un enseignement clé, précieux, essentiel.

« Sois » (à ta place…). Attention pas le « sois » à ta place comme une injonction. Le SOIS, tout simple, tout nu… comme ÊTRE, ET RAYONNER PLEINEMENT. Notre place est en nous même… nous m’aime… La place, l' »endroit », disparaît avec la pleine présence, la pleine incarnation de notre être, reconnecté à nos forces de vie, notre nature et nos aspirations profondes : la joie, l’amour, ÊTRE… et souvent en l’occurrence  » re-naître » en conscience.

Enseigné avec tact, bienveillance et justesse par les chevaux, ça impose le respect, la fascination même.

Énorme gratitude et joie de continuer avec mes chevaux et mes élèves dans ce vaste problème : l’ART d’ÊTRE.

C’est tellement plus clair et agréable avec les chevaux… tellement puissant…

Les leçons de vies sont plus douces, simples… même si pas toujours faciles ou confortables ; mes élèves et moi peuvent en témoigner !

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